Face au cancer, les médicaments chimiques sont puissants et efficaces mais leurs effets secondaires (inflammations des muqueuses gastro- intestinales avec nausées vomissements, diminution de l’appétit, diarrhée, trouble de l’état général avec asthénie…) sont à long terme destructeurs puisqu’ils reproduisent le même terrain énergétique qui a favorisé l’apparition du cancer. Ainsi l’acupuncture va venir en accompagnement des traitements anti-cancéreux puisqu’elle va aider le corps à « se soigner en profondeur » sur les plans énergétique, nutritionnel, et émotionnel.
Depuis le 1er septembre, une professionnelle intervient au sein du Centre de Cancérologie de la Femme à raison d’un jeudi après-midi par semaine. Ces séances d’acupuncture s’adressent aux patientes qui sont dans un parcours de soins coordonné par le CHUGA. Elles sont individuelles, personnalisées et durent 1 heure. Elles débutent par un échange avec une série de questions/réponses adaptées ; ce qui permet par la suite la pose des aiguilles de manière individualisée.
Une quinzaine de patientes sont ainsi venues à la salle bien-être. Cela leur a permet de réduire les effets secondaires comme les insomnies, autres troubles du sommeil, bouffées de chaleur, peur, angoisse … Ainsi en constant ces améliorations dans leur quotidien, les patientes reprennent confiance en la suite des traitement grâce à l’acupuncture.
A. Jullien
A noter :
- De 2000 à 2004, l’Agence nationale d’Accréditation et d’évaluation en santé (l’ANAES) établit une liste d’actes évalués dont l’acupuncture et la cite avec avis favorable pour 12 indications dont les céphalées de tension, les migraines, arthrose, lombalgies, douleurs pendant l’accouchement, dysménorrhée, cervicalgies, prévention des nausées et vomissements post opératoires, entre autres.
- Devenue HAS, elle valide en 2005 l’acupuncture dans le cadre des nausées et vomissements gravidiques et émet plusieurs recommandations qui cite donc l’acupuncture.
- En 2013, l’Académie Nationale de Médecine reconnaît l’efficacité de l’acupuncture dans les 8 indications citées précédemment.
- En 2014, l’Inserm reconnaît également l’efficacité de l’acupuncture à partir d’une revue de la littérature limitée aux 42 revues systématiques publiées par la Cochrane Collaboration (2005-2013). Elle conclut à un bénéfice potentiel de l’acupuncture (niveau de preuve modéré à fort) et à un effet spécifique versus fausse acupuncture (acupuncture placebo).